sexta-feira, 5 de julho de 2013

ESPINÉLIO

espinélio
Foto do Mineral Forma Cristalográfica
 
Cristais de
Direções ópticas e cristalográficas
Fórmula Química - MgAl2O4
Composição - 
Óxido de alumínio e magnésio. 21,3 % de MgO, 78,7% de Al2O3
Cristalografia -
Isométrico
        Classe -
Hexaoctaédrica

Propriedades Ópticas -
Mineral isotrópico

Hábito -
Octaédrico ou granular 
Partição -
{111}

Dureza -
8
Densidade relativa -
3,6 - 4,4
Fratura -
Fratura conchoidal
Brilho -
Brilho resinoso a graxo
Cor -
Cor variável (vermelho, azul, verde, amarelo, marrom, preto e quase transparente)

Associação -
Pode estar associado com minerais de rochas básicas a ultrabásicas.
Propriedades Diagnósticas -
Frágil; transparente a translúcido, solúvel lentamente em H2SO4, distingue-se da granada pela forma octaédrica e ausência de sílica
Ocorrência -
Origem magmática, ocorrendo em rochas básicas a ultrabásicas como mineral acessório, e em mármores impuros submetidos a metamorfismo de contato de alta temperatura.
Usos - É usado como gema e refratário.O "Rubi do Príncipe Negro" da Cor Imperial (inglesa) é um espinélio, sendo o nome  "rubi balas" usado para as variedades mais pálidas.

CORÍNDON

coríndon
Foto do Mineral Forma Cristalográfica
 
Cristais de corindom
Direções ópticas e cristalográficas
Fórmula Química - Al2O3
Composição - Trióxido de Alumínio.
52,9% de Al, 47,1% de O
Cristalografia -
Trigonal
        Classe -
Hexagonal-escalenoédrica

Propriedades Ópticas -
Uniaxial negativo, mas freqüentemente com anomalias fazendo com que partes dos cristais sejam biaxiais


Hábito -
 Prismáticos barricóides, agregados granulares, massas informes ou grãos dispersos
Partição -
Romboédrica devido a geminação
Dureza -
9
Densidade relativa -
3,9 - 4,1
Brilho -
Brilho vítreo a adamantino
Cor -
Cor variada (incolor, branco, cinza, vermelho, azul, amarelo etc.)

Associação -
Pode estar associado a calcita,  feldspatos e micas.
Propriedades Diagnósticas -
Altera-se para margarita, muscovita, espinélio, cianita-sillimanita- andaluzita, corundofilita etc. A introdução de Cr e Fe faz aumentar levemente os índices de refração. Dureza alta, hábito, partição romboédrica, relevo alto, birrefringência baixa, caráter óptico, ocorrência de lamelas de geminação, insolubilidade e densidade são importantes propriedades. A safirina pode ocorrer em ambientes idênticos mas é sempre biaxial.
Ocorrência -
Gerado por processos magmáticos e metamórficos de temperatura moderada a alta, em condições excesso de Al, ou deficiência de álcalis e sílica. Portanto, aparece em rochas ígneas pobres em sílica, nos contatos de corpos peridotíticos, rochas aluminosas submetidas a metamorfismo de contato ou regional. Pode ser produzido artificialmente por aquecimento de alumina acima de 450ºC. Pelo processo Verneuil, são produzidas gemas sintéticas,  adicionando-se pequenas quantidades de Fe, Cr, V ou Ti para dar a cor apropriada.
Usos - São diversas as variedades, que normalmente são definidas pela coloração, sendo as principais rubi (vermelho vivo), safira (azul), topázio oriental (amarelo), ametista oriental (roxo-violeta), esmeralda oriental (verde-claro), esmeril (mistura de coríndon com outros minerais). O coríndon não utilizável em joalheria é usado como abrasivo, em ferramentas cortantes e também como material refratário, em virtude do elevado ponto de fusão. A preparação sintética do rubi e da safira é feita com tal perfeição e baixo custo e, praticamente, não há necessidade de falsificações; todavia, é relativamente fácil reconhecer ao microscópio as gemas naturais pela estrutura zonal da bem delimitada, definida pela coloração e inclusões de outros minerais, ao passo que as pedras sintéticas normalmente possuem inclusões gasosas. O esmeril é o coríndon impuro, empregado como abrasivo, na fabricação de lixas, rebolos etc., cabendo ressaltar que o uso do material natural para estas finalidades diminuiu bastante pelo uso de correspondentes artificiais.

Chrysobéryl

Chrysobéryl

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Chrysobéryl1
Catégorie IV : oxydes et hydroxydes2
Chrysobéryl - Brésil

Chrysobéryl - Brésil
Général
Numéro CAS 1304-50-3
Classe de Strunz 4.BA.05
Classe de Dana 07.02.09
Formule brute Be(AlO2)2
Identification
Masse formulaire3 126,9729 ± 0,0012 uma
Al 42,5 %, Be 7,1 %, O 50,4 %,
Couleur allochromatique
Classe cristalline et groupe d'espace orthorhombique dipyramidal - Pnma
Système cristallin orthorhombique
Macle très commun sur {130}
Clivage distinct sur {110}, imparfait sur {010}, pauvre sur {001}
Cassure conchoïdale
Habitus cristaux tabulaires épais ou maclés, libres et inclus
Échelle de Mohs 8,5
Trait blanc
Éclat vitreux à subadamantin
Propriétés optiques
Indice de réfraction a=1,745, b=1,748, g=1,754
Biréfringence biaxial (+) ; 0,0090
Dispersion 2vz ~ 72
Fluorescence ultraviolet rouge pâle pour l'alexandrite
Transparence transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 3,7
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
Le chrysobéryl est une espèce minérale formée d'oxyde de béryllium et d'aluminium de formule Be(AlO2)2 avec des traces fer et de chrome. Les cristaux peuvent atteindre jusqu'à 22 cm4.

Sommaire

Historique de la description et appellations

Inventeur et étymologie

Le chrysobéryl fut décrit en 1790 par Abraham Gottlob Werner, géologue et minéralogiste allemand, sous le nom de Krisoberil5. Le nom de ce minéral signifie « béryl d'or » et provient de berullos (béryl) et de khrusos (or).

Synonymes

  • Aluminate de Glucine (Seybert, 1824)6
  • Alumoberyl7
  • Chrysberil8
  • Chrysoberil9
  • Chrysolite orientale10
  • Chrysopale (Delamétherie, 1797)11

Caractéristiques physico-chimiques

Critères de détermination

Le chrysobéryl est un minéral allochromatique, c'est-à-dire qu'il peut se trouver sous quasiment toutes les couleurs. Ses différentes couleurs sont dues à de petites quantités de fer pour le jaune ou le vert pour la variété connue sous le nom d'alexandrite, qui est verte à la lumière du jour et rouge à la lumière artificielle. L'éclat du chrysobéryl est vitreux à subadamantin et son trait est blanc. Sa fracture est conchoïdale.
Les cristaux de chrysobéryl sont souvent limpides et sont de forme prismatique ou aplatie. Ils sont pratiquement toujours maclés en V ou en macles cycliques typiques, avec une symétrie hexagonale. Les cristaux possèdent souvent des petites striures parallèles à leur surface. Les cristaux contiennent souvent de petites inclusions, formant de très fines cavités en forme de tube ou bien de nombreux cristaux aciculaires (en forme d'aiguille) parallèles entre eux. Ces inclusions sont à l'origine du phénomène de chatoiement de la variété « œil-de-chat » (cymophane).
Le chrysobéryl possède une grande dureté, de 8,5 sur l'échelle de Mohs, c'est-à-dire une dureté inférieure à celle des corindons (9) et supérieure à celle des béryls (7,5 - 8)12.

Variétés et mélanges

  • Alexandrite : variété qui présente la particularité d'un changement de couleur selon que la lumière est naturelle ou artificielle (effet alexandrite).
  • Cymophane (Haüy, 1796)13 : variété de chrysobéryl opalescente. L'exposition à la lumière bleutée (ou jaunâtre selon d'autres sources) crée une chatoyance qui est causée par des cavités microscopiques en forme de tube ou d'inclusions d'aiguilles de rutile, orientées parallèlement à l'axe c. Synonymes : Chrysobéryl « œil-de-chat » ou Cymophanite.

Cristallochimie

Le chrysobéryl est un oxyde des éléments béryllium et aluminium. Le chrysobéryl est isostructurel avec l'olivine : les cations Be2+ occupent les sites tétraédriques et les cations Al3+ les sites octaédriques. L'oxygène forme un empilement hexagonal compact.
Selon la classification de Strunz, le chrysobéryl appartient au groupe 04.BA.05 des oxydes (IV) ayant un rapport métal:oxygène de 3:4 ou similaire (4.B) avec des cations de petite et moyenne taille (4.BA). Selon la classification de Dana, le chrysobéryl appartient au groupe 07.02.09 des oxydes multiples (7) de formule de type spinelle (A+B2+)2X4 (7.02). Ces deux groupes contiennent comme seul membre le chrysobéryl.

Cristallographie

Le chrysobéril cristallise dans le système cristallin orthorhombique, de groupe d'espace Pnma avec Z = 4 unités formulaires par maille conventionnelle et les paramètres de maille a = 9,402 Å, b = 5,475 Å et c = 4,426 Å14. Le volume de la maille conventionnelle est 227,81 Å3, la masse volumique calculée 3,702 g/cm3.
Le chrysobéyl possède une structure de type olivine. Les cations Be2+ sont en coordination tétraédrique d'anions O2–, avec une longueur de liaison Be-O moyenne de 1,636 Å. Les cations Al3+ occupent deux sites non-équivalents et sont en coordination octaédrique d'O2– (longueur de liaison Al-O moyenne = 1,913 Å). Les octaèdres Al1O6 sont reliés entre eux par une arête et forment des chaînes Al1O4 parallèles à la direction b. Les tétraèdres BeO4 partagent deux arêtes et un sommet avec deux chaînes différentes, les reliant dans la direction c. Les octaèdres Al2O6 partagent deux arêtes avec les chaînes Al1O4, une arête avec les tétraèdres BeO4 et les trois sommets opposés avec deux chaînes voisines dans la direction a.

Gîtes et gisements

Gîtologie et minéraux associés

Le chrysobéryl se forme dans les pegmatites et dans les roches métamorphiques comme les micaschistes. Les principaux gisements sont de type secondaire (les gisements secondaires proviennent de la dégradation par érosion des gisements primaires), constitués de graviers alluvionnaires où le chrysobéryl est trouvé en galets arrondis.
Le chrysobéryl peut se trouver associé à d'autres minéraux :

Gisements producteurs de specimens remarquables

  • Algérie
Oued Berkou, El Milia, Province de Constantine15
  • Brésil
Itaguaçu, Espírito Santo. Ce gisement passe pour avoir donné les meilleurs exemplaires cristallisés.
Belmont mine, Itabira, Iron Quadrangle, Minas Gerais (pour l'alexandrite)16
  • États-Unis
Chrysoberyl locality, Haddam, comté de Middlesex, Connecticut17
Drew Hill Prospect, Comté de Jefferson, Colorado18
  • France
Pénitence 1, Cirque de Pénitence, Le Bosc, Ariège, Midi-Pyrénées19
  • Italie
I Mondei (Ca' Mondei), Montescheno, Val d'Ossola, Province de Verbano-Cusio-Ossola20
  • Madagascar
Antsofimbato, Vallée de Sahatany, Région de Vakinankaratra, Province d'Antananarivo21

Exploitation des gisements

  • Les formes gemmes sont accessibles à la taille. Les chrysobéryls taillés présentent souvent un pavillon (zone inférieure de la gemme) étendu et profond, et présentant de nombreuses facettes subrectangulaires placées côte à côte. La taille en cabochon est indispensable pour mettre en valeur le phénomène de chatoiement de la variété cymophane (œil-de-chat).
    • L'un des plus spectaculaires exemplaires de chrysobéryl est le Hope Chrysoberyl, un œil-de-chat jaune-vert (de couleur « péridot ») de 45 carats, parfaitement limpide, conservé au British Museum de Londres.
    • Les plus gros chrysobéryls taillés se trouvent à la Smithsonian Institution de Washington. L'un pèse 114 carats, est jaune-vert et taillé en coussin. L'autre pèse 120 carats, est verdâtre et taillé en ovale. Ces deux spécimens proviennent tous deux du Sri Lanka.
  • Le laser à alexandrite est une méthode d'épilation par lumière.

Chrysoberyll

Chrysoberyll

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Chrysoberyll
Chrysoberyl-282796.jpg
Fast farbloser Chrysoberyll aus Governador Valadares, Doce valley, Minas Gerais, Brasilien (Größe: 7,33 mm)
Chemische Formel BeAl2O4[1]
Mineralklasse Oxide und Hydroxide
4.BA.05 (8. Auflage: IV/B.07) nach Strunz
07.02.09.01 nach Dana
Kristallsystem Orthorhombisch
Kristallklasse; Symbol nach Hermann-Mauguin orthorhombisch-dipyramidal, 2/m 2/m 2/m[2]
Raumgruppe (Raumgruppen-Nr.) Pbnm (Raumgruppen-Nr. 62)
Farbe Farblos, Gelb bis Goldgelb, Braun, Grün, Blaugrün
Strichfarbe Weiß
Mohshärte 8,5
Dichte (g/cm3) gemessen: 3,75(1); berechnet: 3,69[3]
Glanz Glasglanz, Fettglanz
Transparenz durchsichtig bis durchscheinend
Bruch muschelig bis uneben
Spaltbarkeit unvollkommen nach {010}, deutlich nach {110}, undeutlich nach {001}[3]
Habitus tafelige Kristalle, zyklische Zwillinge
Häufige Kristallflächen 010}, {001}, {101}, {012}, {111}[4]
Zwillingsbildung zyklische Durchdringungs-Drillinge bei Alexandrit
Kristalloptik
Brechungsindex nα = 1,746 ; nβ = 1,748 ; nγ = 1,756[5]
Doppelbrechung
(optischer Charakter)
δ = 0,010[5]; zweiachsig positiv
Optischer Achsenwinkel 2V = 70° (gemessen); 72° (berechnet)[5]
Pleochroismus sichtbar[5]:
X = c = Rotviolett (ähnlich der Akeleien, engl.: columbine)
Y = b = Gelborange
Z = a = Smaragdgrün
Weitere Eigenschaften
Ähnliche Minerale Andalusit, Brasilianit, Goldberyll und andere (siehe Verwendung als Schmuckstein)
Der Chrysoberyll ist ein eher selten vorkommendes Mineral aus der Mineralklasse der Oxide und Hydroxide. Es kristallisiert im orthorhombischen Kristallsystem mit der chemischen Formel BeAl2O4[1], ist also chemisch gesehen ein Beryllium-Aluminat.
Chrysoberyll entwickelt meist dicktafelige bis kurzprismatische Kristalle, die bis zu 22 Zentimeter groß werden können und überwiegend parallel der c-Achse gestreift sind. Charakteristisch ist auch seine zyklische Zwillingsbildung mit pseudohexagonal-dipyramidalem Habitus.
In reiner Form ist Chrysoberyll farblos und durchsichtig mit glasähnlichem Glanz auf den Oberflächen. Durch vielfache Lichtbrechung aufgrund von Gitterbaufehlern oder polykristalliner Ausbildung kann er aber auch weiß erscheinen und durch Fremdbeimengungen von Chrom und Eisen eine goldgelbe, grüngelbe bis blaugrüne oder bräunliche Farbe annehmen, wobei die Transparenz entsprechend abnimmt.
Mit einer Mohshärte von 8,5 ist Chrysoberyll nach Diamant (10), dem sehr seltenen Moissanit (9,5) und dem Korund (9) das vierthärteste Mineral.
Bekannte Schmucksteinvarietäten sind der farbwechselnde Alexandrit und das seidig schimmernde Katzenauge mit dem gleichnamigen optischen Effekt.

Inhaltsverzeichnis

Besondere Eigenschaften

Chrysoberyll ist sehr empfindlich gegenüber verschiedenen Alkalien und Kaliumhydrogensulfat (Kaliumbisulfat) und wird von diesen zersetzt. Vor dem Lötrohr und von Säuren wird er jedoch nicht verändert.[6]

Etymologie und Geschichte

Gelblichgrüner Chrysoberyll-Sechsling aus Colatina, Espírito Santo, Brasilien (Vergleichsmaßstab: 1 Zoll mit Einkerbung bei 1 cm
Der Name Chrysoberyll, aus dem griechischen χρυσοβήρυλλος [chrysobḗryllos], ist zusammengesetzt aus den Worten χρυσός [chrysós] für „Gold“ und βήρυλλος [bḗryllos] für „Beryll“.
Der Chrysoberyll gehört zu den etwa 20 Edelsteinen, die schon von dem römischen Schriftsteller Plinius (23-79 n. Chr.) in seiner "Naturalis historia" beschrieben werden. Plinius sah Chrysoberyll fälschlicherweise als eine Unterart der Berylle, als goldfarbigen Bruder von Aquamarin (blau) und Smaragd (grün), zu denen er jedoch nicht gehört und sich von ihnen in chemischer Zusammensetzung, Struktur und Härte unterscheidet. Dennoch wird Chrysoberyll erst 1789 in der Mineralsystematik von Abraham Gottlob Werner als eigenständiges Mineral (Krisoberil) geführt.[7]

Klassifikation

In der mittlerweile veralteten, aber noch gebräuchlichen 8. Auflage der Mineralsystematik nach Strunz gehörte der Chrysoberyll zur allgemeinen Abteilung der „Oxide mit dem Stoffmengenverhältnis Metall : Sauerstoff = 3 : 4“, wo er zusammen mit Swedenborgit als Namensgeber die „Chrysoberyll-Swedenborgit-Gruppe“ mit der System-Nr. IV/B.07 und den weiteren Mitgliedern Ferrotaaffeit und Magnesiotaaffeit bildete.
Die seit 2001 gültige und von der International Mineralogical Association (IMA) verwendete 9. Auflage der Strunz’schen Mineralsystematik ordnet den Chrysoberyll ebenfalls in die Abteilung der „Oxide mit dem Stoffmengenverhältnis Metall : Sauerstoff = 3 : 4 (und vergleichbare)“ ein. Diese Abteilung ist allerdings weiter unterteilt nach der relativen Größe der beteiligten Kationen, so dass das Mineral entsprechend seiner Zusammensetzung in der Unterabteilung „Mit kleinen und mittelgroßen Kationen“ zu finden ist, wo es als einziges Mitglied die unbenannte Gruppe 4.BA.05 bildet.
Auch die vorwiegend im englischen Sprachraum gebräuchliche Systematik der Minerale nach Dana ordnet den Chrysoberyll in die Klasse der „Oxide und Hydroxide“, dort allerdings in die Abteilung der „Mehrfachen Oxide“ ein. Hier ist er als einziges Mitglied in der unbenannten Gruppe 07.02.09 innerhalb der Unterabteilung der „Mehrfachen Oxide mit der allgemeinen Formel (A+B2+)2X4, Spinellgruppe“ zu finden.

Varietäten und Modifikationen

Alexandrit, grün im natürlichen und rot im Kunstlicht
Alexandrit, eine sehr seltene und wertvolle Varietät, leuchtet im Tageslicht grün bis bläulichgrün und bei Kunstlicht rot bis violett auf. Dieser Farbwechsel, auch Changieren oder Alexandrit-Effekt genannt, wird durch seinen Chromgehalt hervorgerufen. Die Ursache ist der starke Pleochroismus und das unterschiedliche spektrale Helligkeitsmaximum des Tages- und des künstlichen Lichtes. Der Alexandrit wirkt praktisch wie ein Filter, der nur noch rotes oder grünes Licht durchlässt. Im Tageslicht, das einen größeren Anteil grünen Lichtes enthält, erscheint er deshalb grün. Im künstlichen Lampen- oder auch im Kerzenlicht, dessen roter Anteil viel stärker als der grüne ist, erscheint er dagegen kräftig rot. Der Name Alexandrit geht auf den späteren russischen Zaren Alexander II. (1855-1881) zurück, an dessen Großjährigkeitserklärung im Jahre 1830 der Stein erstmals gefunden wurde. Die Hauptfarben der damaligen russischen Armee waren grün und rot.
Eine weitere Varietät ist das Chrysoberyll-Katzenauge oder kurz Katzenauge (veraltete und nicht mehr gebräuchliche Synonyme Cymophan oder Kymophan), das den begehrten Katzenaugen-Effekt zeigt. Nur diese Varietät darf die alleinige Bezeichnung Katzenauge tragen. Alle anderen Minerale mit dem Katzenaugen-Effekt müssen durch den Zusatz des entsprechenden Mineralnamens kenntlich gemacht werden. Der wogende, silberweiße Lichtstreifen entsteht durch Lichtbrechung in den feinen, parallel angeordneten Hohlkanälen.

Bildung und Fundorte

Chrysoberyll in Quarz eingewachsen aus Espírito Santo, Brasilien (Größe: 4,0 x 2,5 x 1,8 cm)
Chrysoberyll bildet sich magmatisch in Pegmatiten oder durch Kontaktmetamorphose in Schiefern und aufgrund seiner Widerstandsfähigkeit auch in Seifenlagerstätten. Als Begleitminerale treten in unter anderem Albit, Apatit, Beryll, Columbit, Fluorit, verschiedene Granate, Kyanit, Muskovit, Phenakit, Quarz, Spinell, Staurolith, Topas und Turmaline auf.
Als eher seltene Mineralbildung kann Chrysoberyll an verschiedenen Fundorten zum Teil zwar reichlich vorhanden sein, insgesamt ist er aber wenig verbreitet. Als bekannt gelten bisher (Stand: 2012) insgesamt rund 300 Fundorte.[5]
Zu den bekanntesten Fundstätten von Chrysoberyll gehören:
  • Brasilien: Gute ausgebildete und bis zu 22 Zentimeter große Kristalle und Zwillinge traten vor allem bei Pancas im Bundesstaat Espírito Santo zutage[8], aber auch an mehreren Fundstätten in Bahia, Minas Gerais und anderen Regionen konnten mehrere Zentimeter große Chrysoberylle gefunden werden.
  • Indien und Sri Lanka sind bekannte Fundorte für die begehrten Schmuckvarietäten Alexandrit und Katzenauge, die vor allem in den Gebieten um Deobhog in Chhattisgarh und Orissa (Indien) sowie in Ratnapura und anderen Gebieten von Sabaragamuwa (Sri Lanka) gefunden wurden.
  • Auf Madagaskar konnten im Gebiet um Ambatondrazaka bis zu 10 Zentimeter große Kristalle gefunden werden[8] und eine bekannte Edelstein-Lagerstätte ist Ilakaka in der Provinz Fianarantsoa.
  • In Russland gehört Malyschewa im Ural zu den bekanntesten Fundorten, wo sich neben Smaragd und Phenakit auch wertvolle Alexandrite von bis zu acht Zentimetern Größe fanden.[8]
  • Mehrere Zentimeter große Kristalle traten unter anderem auch in der Umgebung von Mogok in der Mandalay-Division von Myanmar (Burma), der Provinz Masvingo im Südosten von Simbabwe, bei Magara nahe dem Manyara-See in Tansania und bei Maršíkov (Marschendorf) in der tschechischen Region Olomoucký kraj (Olmütz) auf.
Im Österreich fand sich das Mineral unter anderem bei Rieding in Kärnten, im Mieslingtal in der niederösterreicher Gemeinde Spitz sowie im Felbertal und Habachtal im Salzburger Teil der Hohen Tauern, in der Schweiz sind einige Fundpunkte in den Kantonen Graubünden und Tessin bekannt. Deutsche Fundorte sind bisher nicht bekannt.
Weitere Fundorte liegen unter anderem in der Antarktis, in Australien, Bulgarien, China, der Demokratischen Republik Kongo, Finnland, Frankreich, Italien, Japan, Mosambik, Namibia, Niger, Norwegen, Polen, Sambia, Schweden, Spanien, Südafrika, im Vereinigten Königreich und den Vereinigten Staaten von Amerika.[9]

Kristallstruktur

Chrysoberyll kristallisiert orthorhombisch in der Raumgruppe Pbnm (Raumgruppen-Nr. 62) mit den Gitterparametern a = 4,43 Å; b = 9,40 Å und c = 5,47 Å sowie 4 Formeleinheiten pro Elementarzelle.[1]
Die Kristallstruktur ähnelt der von Olivin, besteht allerdings im Gegensatz zu diesem aus [BeO4]-Tetraedern, dessen Ecken über oktaedrisch koordinierte Al3+ miteinander verknüpft sind. Die kristallchemische Strukturformel kann daher analog zum Olivin auch mit Al2[BeO4] beschrieben werden.[10]

Verwendung als Schmuckstein

Geschliffener Chrysoberyll
Kollektion von Chrysoberyll-Katzenaugen in Cabochonform aus Minas Gerais, Brasilien
Chrysoberyll und seine Varietäten finden in erster Linie als Schmucksteine Verwendung, aber nur ein geringer Teil der Chrysoberyll-Kristalle ist klar und durchsichtig, wie man sie für die Schmuckherstellung benötigt und meist können nur verhältnismäßig kleine Stücke des Kristalls herausgeschnitten und zu klaren, glanzvollen und warm leuchtenden „Edelsteinen“ geschliffen werden, wobei verschiedene Facettenschliffe zur Anwendung kommen. Katzenaugen erhalten dagegen den für eine optimale Hervorhebung der Chatoyance nötigen Cabochon-Schliff.
Aufgrund von Ähnlichkeiten in Farbe und Form kann Chrysoberyll mit verschiedenen, anderen Mineralen verwechselt werden, die teilweise ebenfalls zu Schmucksteinen verarbeitet werden wie unter anderem Andalusit, Brasilianit, Goldberyll, Hiddenit, Peridot, Saphir, Sinhalit, Skapolith, Spinell, Topas, Turmalin und Zirkon.[11]

Berühmte Chrysoberylle

Der größte bisher gefundene Chrysoberyll trat in Rio de Janeiro (Brasilien) zutage und hatte ein Gewicht von 16 Pfund.[12] Ein weiterer mit einem Gewicht von 1876 ct (≙ 375,2 g) ebenfalls sehr großer Stein wurde in Sri Lanka gefunden.[11]
Der größte bisher bekannte, geschliffene Alexandrit hat ein Gewicht von 66 ct und wird im Smithsonian Institution in Washington (USA) aufbewahrt. Berühmt ist auch der in London aufbewahrte „Hope-Chrysoberyll“, ein hellgrüner, facettierter Stein von 45 ct Gewicht.[11]

Manipulationen und Imitationen

Da Chrysoberyll und vor allem der extrem seltene und teure Alexandrit ein seltener und entsprechend teurer Edelstein ist, wird er oft durch verschiedene Methoden nachgeahmt:
  • Bereits seit 1888 wird Alexandrit auch synthetisch hergestellt. Diese sind nur mithilfe gemmologischer Untersuchungen einwandfrei von natürlichen Steinen zu unterscheiden. Die Einschlüsse spielen dabei eine wichtige Rolle.
  • Ähnliche, billigere Minerale wie das Katzenaugen-Quarz werden oft benutzt, um den Chrysoberyll zu imitieren. Weitere Imitationen werden mithilfe von Glas, synthetischem Korund oder Spinell erzeugt. Der synthetische Korund, vorzugsweise Saphir, dient auch zur Imitation von Alexandrit, weil er einen ähnlichen Farbwechsel zeigt, der jedoch eher von rot nach violett geht. Die Handelsnamen Blauer Alexandrit und Sri-Lanka-Alexandrit sind also tatsächlich Saphire.
  • Sehr erfolgreiche Nachahmungen von Chrysoberyll werden durch die Erzeugung von Dubletten (zusammengesetzten Schmucksteinen) erreicht, wobei als Untergrund Granat oder Glas dient.
  • Um die natürlichen Chrysoberylle mit weniger wertvoller Farbausprägung durch Farbänderung oder Intensivierung aufzuwerten, werden sie seit 1997 radioaktiv bestrahlt. Da aber vor allem beim Bestrahlen mit Elementarteilchen eine starke Reststrahlung entsteht, müssen die so behandelten Steine mitunter einige Jahre in Quarantäne.

Literatur